Prêtre diocésain à Meaux

Famille et Vocation

seminaristes de meaux 2022

La tradition de l’Église nous parle de la famille comme d’une « Église domestique » (une Église de maison). En effet, la foi vient traverser toute la vie du croyant, sa vie à la maison comme sa vie professionnelle, et pas seulement les moments explicitement réservés au culte. Dans le contexte actuel où tous les membres d’une même famille ne partagent pas toujours la même foi, l’expression extérieure d’une conviction devient plus difficile et en même temps prophétique si elle est ajustée au contexte familial.
Cependant, l’Église continue de proposer aux familles croyantes de prier ensemble, de servir le pauvre ensemble, de participer en communauté familiale à la vie cultuelle… J’encourage vivement les familles où cela est possible à le vivre.
Lorsque la foi est partagée en famille, elle est le lieu où chacun entend l’appel du Christ à le suivre et à aimer comme il nous a aimés (cf. Jn 15, 12). Chacun est stimulé par les autres, chacun à son tour transmettant aux autres membres de la famille l’appel du Christ qu’il a entendu.
Il revient d’abord aux parents de créer un climat propice à cette disponibilité intérieure. Le partage de la Parole de Dieu, la prière commune, la fidélité aux sacrements, une charité active nous y aident puissamment.
La fécondité spirituelle de la famille trouve une belle et forte illustration dans la famille Martin dont nous avons visité la maison à Alençon le 31 août, au cours du pèlerinage des séminaristes. Notre diocèse accueillera, au printemps prochain, les reliques de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et celles de ses parents, saints Louis et Zélie Martin. Une famille au sein de laquelle retentit l’appel de Dieu à recevoir son amour et à le partager dans le service mutuel et la bienveillance. Ensemble, profitons de cette occasion pour faire monter vers Dieu notre prière. Seigneur, fais de nous un peuple de disciples missionnaires ; fais de chacune de nos familles des témoins de ton amour.

 

Mgr Jean-Yves Nahmias Mgr Jean-Yves Nahmias
Evêque de Meaux

Le responsable des Vocations du diocèse de Meaux

Père Jean-Baptiste Pelletier

07 78 83 69 10

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L’Esprit Saint souffle là où il veut

Je m’appelle Vianney Audurieau, j’ai 30 ans et je suis séminariste pour les Missions Étrangères de Paris, incardiné dans le diocèse de Meaux. Il y a trois ans à peu près,
j’ai déjà témoigné pour la revue après mon stage inter-cycle en Angleterre et au Cambodge. Je suis ainsi heureux de vous faire découvrir maintenant mon parcours à la suite du Seigneur depuis ce temps.

Après mon stage intercycle, j’ai rejoint le séminaire de Notre-Dame-de- Vie (NDV) à Vénasque pour être formé à la théologie. J’y ai rejoint mes frères MEP mais aussi des Bretons, des Versaillais, des Meldois et quelques séminaristes du sud !

Le séminaire de Notre-Dame-de-Vie veille à ce que la formation intellectuelle ne se fasse jamais de manière déconnectée de la contemplation du mystère que nous étudions. Pour cela, le Studium, qui est le nom du lieu d’études de NDV, demande à tous les étudiants de faire une heure d’oraison par jour, en d’autres termes de passer une heure avec le Seigneur quotidiennement.
Ces trois années ont été propices à la contemplation et m’ont offert une formation intellectuelle exigeante et gratifiante. J’ai été surpris de voir à quel point le baccalauréat canonique pouvait être difficile à obtenir même en sortant avec un bon diplôme du cursus français de formation. Il est même déconcertant de voir l’Esprit Saint à l’oeuvre sur ce plan. Certains séminaristes étrangers, venant de
pays avec des systèmes éducatifs moins élaborés, se sont révélés être de brillants théologiens. Au contraire, certains qui étaient brillants dans la société ont pu se voir peiner sur les mêmes épreuves. Véritable mystère mais qui semble témoigner que l’Esprit Saint souffle là où il veut et que, pour le bon fonctionnement du corps de l’Église, il faut de bons théologiens partout !

Les études en liturgie et mon insertion en Seine-et-Marne
J’ai demandé à disposer d’une année de plus pour cheminer vers le sacerdoce. Dans ce cadre, les MEP m’ont demandé de faire une licence en liturgie à l’Institut Catholique de Paris.
J’avais le désir de poursuivre mes études avec une licence et le domaine de la liturgie est arrivé comme une surprise.
Tout le monde se demande ce qu’il est bien possible d’étudier en liturgie. Est-ce une science savante des rubriques du missel pour célébrer la messe à la perfection ? Généralement telle est la pensée commune et telle était la mienne en septembre.

séminaristes du diocèse de Meaux

La liturgie enseignée à l’Institut Supérieur de Liturgie est une science de discernement. Il faut apprendre à discerner entre des principes doctrinaux et pastoraux et comprendre pourquoi l’Église pose tels gestes accompagnés de telles prières. Par exemple, au premier semestre
j’ai eu un séminaire sur la réforme du rituel des ordinations après Vatican II. L’ordination des prêtres comportait deux impositions des mains. Une au milieu de la messe et une autre à la fin. Les fidèles avaient l’habitude de dire que la deuxième imposition des mains donnait
le pouvoir d’absoudre. Cette llogique était, hélas, contraire à l’enseignement de l’Église sur la matière et la forme du sacrement de l’ordre. La deuxième imposition des mains n’était en réalité que figurative ! Tous les pouvoirs sacrés étaient donnés lors de la première imposition accompagnée de la prière consécratoire. Les pères conciliaires
avaient ainsi conscience que la liturgie avait perdue de sa clarté. Un travail de liturgiste était alors nécessaire pour discerner et redonner à la liturgie toute sa beauté et sa noble simplicité.
La liturgie se révèle ainsi être un domaine très intéressant et théologique !
Depuis la rentrée j’ai donc rejoint les bancs de la Catho, en logeant aux MEP la semaine et au presbytère de Lagny-sur- Marne le week-end. Mon année se déroule sous les meilleurs auspices et j’espère que cela continuera au mois de juin ! Je me confie à votre prière !

Un nouvel environnement au Séminaire de Paris

séminaristes du diocèse de Meaux

Après un premier cycle de séminaire – deux ans d’études de philosophie – dans un grand séminaire de trente ou quarante séminaristes, un stage en paroisse et une expérience comme enseignant, je découvre un nouvel environnement au séminaire de Paris..

La vie ici a cet avantage de séparer le lieu des études, qui se passent au collège des Bernardins, du quotidien vécu en maison avec une dizaine de séminaristes et de deux prêtres formateurs. Cette vie quotidienne est le coeur de notre formation. Dans cette maison, nous nous soutenons dans la prière, notamment en priant la liturgie des heures et nous partageons toutes les tâches entre frères séminaristes : la cuisine, le ménage, les courses, le bricolage. Être en formation à Paris me permet de rentrer le week-end en paroisse, d’apprendre les réalités pastorales du diocèse de Meaux et de connaître le peuple de Dieu habitant en Seine et Marne.
Je confie à votre prière les séminaristes de la Maison Saint-Vincent dans laquelle je vis, ainsi que les autres séminaristes du diocèse de Meaux en formation dans les maisons Saint-Germain, Saint-Séverin et Saint-Denys.

Guillaume Lavrard,
Séminariste en 1ère année de théologie, en formation au séminaire de Paris

Le service des vocations propose

Des rencontres individuelles pour faire le point sur un appel, prendre des moyens objectifs de discernement, trouver un directeur spirituel…

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