Prêtre diocésain à Nanterre

Qui sont les nouveaux prêtres du diocèse de Nanterre ?

Les propositions du service des vocations

  • Faire partie d’un groupe de recherche, c’est possible ! Réunions mensuelles pour les jeunes hommes
    abbé Vincent Hauttecoeur – ou 06 70 82 54 69
  • Chaque fin d’année scolaire, rendez-vous pour les Journée Portes Ouvertes du Séminaire St Sulpice à Issy les Moulineaux. Rendez vous cette année le samedi 13 mai de 14h à 18h

Seminaire st sulpice

  • Prier pour les vocations : Chaque 3e samedi du mois à 11h, une messe, suivie d’un chapelet, est célébrée pour les vocations aux pieds de Notre-Dame-de-Bonne-Délivrance à Neuilly-sur-Seine, 52 bd d’Argenson.

Contact : service des vocations – vocations@diocese92.fr

Le responsable du Service des Vocations du diocèse de Nanterre

abbe-vincent-hauttecoeur

Père Vincent Hauttecoeur

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Le Monastère Invisible dans le diocèse de Nanterre

affiche monastère invisible

La campagne pour les Vocations dans le diocèse de Nanterre « J’ai répondu Oui, et toi ? »

Découvrez le quotidien de ceux et celles qui ont tout donné pour répondre à l’appel du Seigneur. Des hommes et des femmes, qui sans artifice, présentent leurs joies, leurs difficultés, leurs défis.

Je ne suis qu’un pinceau dans la main du Seigneur !

L’écriture de l’icône des Vocations du diocèse de Nanterre avec le témoignage de Françoise Denis, iconographe.

Pouvez-vous vous présenter en quelques lignes ?

À ma naissance à Paris en 1941, mon père me donna Sainte Françoise-Romaine pour patronne. Saint-Rémy de Vanves fut témoin de mon engagement dans le mariage avec Jacques. La fraternité Charles de Foucauld nous aida à aimer l’eucharistie et l’invocation de l’Esprit Saint. Un autre saint vint me montrer le chemin par lequel je devais passer : saint Jean-Baptiste de Bretagne. Lors de sa fête patronale, on me sollicita pour faire partie de l’’équipe de catéchèse auprès d’enfants porteurs de trisomie 21. Par cette équipe, j’ai appris à aller droit dans la vérité de la foi en cohérence avec ce que je vivais. Pour eux, j’ai commencé à peindre des scènes bibliques.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de poursuivre dans l’écriture d’icônes et quels bienfaits en retirez-vous ?

Après une formation supplémentaire et quelques stages à l’école de l’image, une question se posait : et maintenant ? « L’ICÔNE ! », lança mon époux. Je reçus cela comme une grâce du sacrement de mariage. Nous n’avons pas eu le don des enfants et voici que les évènements nous présentaient un autre terrain de fécondité. Un chemin de prière et de conversion, de contemplation trinitaire s’ouvrait. Très vite, je me suis mise en quête d’un stage comme je ne savais rien en ce domaine ; il fallait bien que l’Esprit Saint me guide ! Après une retraite spirituelle de préparation, j’ai rencontré Eva Vlavianos, qui donnait des cours à l’abbaye de Sylvanès. Dans le cadre magnifique de cette abbaye cistercienne du XIIe, j’ai suivi en atelier une formation solide. Pendant trois années, je ne devais pas en parler : règle de prudence, d’ascèse, d’obéissance et d’humilité. L’iconographie est un long travail exécuté dans le silence. « Vivez le travail dans le recueillement de l’amour de Dieu, car c’est une œuvre divine », nous dit Eva Vlavianos. La base de l’iconographie repose sur le mystère de l’Incarnation.

 

Quels sont les stades importants dans l’écriture d’une icône ?

En premier lieu, toutes mes facultés doivent répondre aux nécessités de ce travail. Être le plus possible présente dans mes gestes, qui remettent mon être sous le regard de la Trinité. En second point, je ne dois pas oublier que « je sers la gloire de Dieu ». Je ne suis pas maître d’œuvre. « Car c’est Dieu qui agit pour produire en vous la volonté et l’action, selon son projet bienveillant. » (Ph 2, 13). Je ne suis qu’un pinceau dans la main du Seigneur ! Dès que je reçois une demande d’icône, ma prière d’intercession accompagne la personne ou la communauté à laquelle elle est destinée. Un travail de recherche autour du sujet commence : vie de saint, lectures diverses autour du thème, observations d’œuvres de grands maîtres reconnues par l’Église.

Déjà, dans ma vie de baptisée, je suis appelée à prier pour mes frères. Dans cette mission iconographique je travaille une seule création à la fois : chacune est unique et je ne dois pas disperser mon attention. J’offre ce travail comme « collée » à la personne, pour la présenter à Dieu, afin que ce temps de labeur corresponde au mieux à l’intention divine. Il y a parfois un « ressenti » du besoin spirituel de la personne. Je suis solidaire de sa situation et cela influence la manière dont je dois vivre spirituellement.

Quelles techniques sont mises en œuvre dans une icône ?

Tous les matériaux utilisés sont naturels : sources minérale, animale, végétale. Avant d’être icône, ce n’est qu’une planche de tilleul sur laquelle une fine toile est collée avant de recevoir un enduit. Pendant le temps de séchage, le dessin est préparé selon les canons : reprise d’icône ancienne ou création travaillée selon la tradition.
L’icône représente l’être spirituel du saint. Sur la planche bien poncée, le dessin est gravé. Je peux comparer ce geste à la Parole de Dieu, méditée chaque jour, qui s’inscrit en moi.

L’étape suivante sera plus longue : la pose des couleurs. Minutieuse et lente, elle exige d’être mendiante : « Lorsque tu choisis une couleur, étends tes mains intérieures vers le Seigneur et demande-Lui conseil. » (point 5 de la règle). Ma palette contient douze couleurs dont la plupart sont des pigments naturels. La première posée sera l’or : métal brillant, inaltérable, symbole de la Gloire de Dieu. Toutes les icônes reçoivent la lumière du Mont Thabor par le fond or. Toutes les icônes sont l’icône du Christ. La pose de la couleur se fera des ténèbres vers la lumière, c’est-à-dire du pigment le plus foncé jusqu’au blanc pur. Ils sont dilués dans l’eau et le jaune d’œuf (procédé des anciens).

Une fois les couleurs posées, les noms des saints sont inscrits. L’icône pourra être consacrée pour lui conférer la présence spirituelle de chaque saint représenté. Celui qui veut la vénérer peut se laisser regarder afin de recevoir de Dieu ce qu’il veut donner.

L’icône est assez puissante pour convertir, transformer ceux qui la vénèrent avec foi.

 

Comment avez-vous reçu la demande du diocèse de Nanterre ?

Elle m’est venue par la « chaîne » des iconographes, grande famille attelée à cette mission : faire rayonner la Gloire de Dieu. Cette icône est une création selon les souhaits et impératifs exprimés dans la demande, tout en tenant compte de la Tradition et des canons. Elle présente des saints dans tous les états de vie. Lors d’une liturgie correspondant à son intention, elle peut être proposée à la vénération.

Pouvez-vous présenter l’icône des Vocations…

Au centre : le bon berger. Jésus porte la brebis perdue et retrouvée. Ses mains ont les marques de la Passion. L’auréole est double, ce qui signifie sa double nature : « vrai Dieu et vrai homme ». Ses vêtements ont les couleurs symboliques : pourpre royale – qui donne sa vie – et bleu/vert – habité par l’Esprit Saint –. Sur son épaule gauche, le « clavel » est le signe de l’autorité.
En haut, au milieu, trois visages liés par leur position : Jésus-Christ entouré de la Vierge Marie et de Saint Jean-Baptiste. Jésus porte le livre des Écritures qu’Il est venu accomplir. Sa main droite bénit. La position de ses doigts signifie sa double nature et la Trinité. La Vierge Marie a les mains ouvertes, tendues vers Jésus-Christ pour lui présenter nos prières. Son « maphorion » pourpre porte trois étoiles, symboles de sa virginité, avant, pendant et après son enfantement. Saint Jean-Baptiste fait le même geste d’intercession que Marie. Il porte un manteau vert, symbole de l’Espérance, et désigne le Messie, le précurseur. Sa chevelure « en bataille » symbolise sa vie au désert. Avant de dessiner chaque saint, il est indispensable de le situer dans son contexte historique, de connaître sa vie, sa spiritualité, son chemin de foi, qui se résument bien souvent dans l’oraison de leur fête liturgique.

Dix saints sont présentés, portant un de leurs attributs :
Saint Vincent de Paul : prêtre fondateur de séminaire et d’œuvres caritatives au XVIIe siècle.
Sainte Geneviève : vierge consacrée du Ve siècle.
Sainte Bathilde : reine devenue veuve et régente, elle termine sa vie bénédictine au VIIe siècle.
Saint Clodoald : moine-prêtre du VIe siècle.
Bienheureux Pier Giorgio Frassati : jeune étudiant ingénieur engagé auprès des pauvres au XXe siècle.
Saint Jean-Marie Vianney : curé d’Ars au XIXe siècle.
Saint Louis et sainte Zélie Martin : parents de Ste Thérèse de Lisieux et de ses quatre soeurs religieuses.
Bienheureuse Paul-Hélène Saint- Raymond : ingénieure-chimiste, religieuse, infirmière en Afrique Nord au XXe siècle. Martyre.
Bienheureuse Bibiane Leclerc : religieuse infirmière en Algérie au XXe siècle. Martyre (Croix Rouge)
Entre ces deux bienheureuses figurent deux églises : Notre-Dame-de-Sancta-Cruz (Oran), lieu de béatification des 19 martyrs d’Algérie et Notre-Dame-d’Afrique (Alger) où ils vécurent leurs dernières années.

Il est possible de déplacer l’icône des Vocations dans les paroisses qui en font la demande. N’hésitez pas à vous rapprocher de votre curé.

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