Chers amis bonjour,
« Jésus Christ est ressuscité !
L’amour a vaincu la haine, la vie a vaincu la mort, la lumière a chassé les ténèbres !
Jésus Christ, par amour pour nous, s’est dépouillé de sa gloire divine ; il s’est vidé de lui-même, il a assumé la forme de serviteur et s’est humilié jusqu’à la mort, et la mort de la croix. Pour cela Dieu l’a exalté et l’a fait Seigneur de l’univers. Jésus est Seigneur !
Par sa mort et sa résurrection Jésus, indique à tous le chemin de la vie et du bonheur : ce chemin est l’humilité, qui comporte l’humiliation. C’est la route qui conduit à la gloire. Seul celui qui s’humilie peut aller vers les “choses d’en-haut”, vers Dieu (cf. Col 3, 1-4). L’orgueilleux regarde “de haut en bas”, l’humble regarde “de bas en haut” ».
Ainsi commençait le message urbi et orbi prononcé par le pape François le jour de Pâques de l’année 2015. Je m’appuie sur lui comme pour vous envoyer, permettez-le moi, au terme de ce Carême et de notre retraite.
Ne relâchez pas vos efforts pour plus de sainteté. « Recherchez les réalités d’en haut », comme nous y encourage avec force l’Apôtre Paul. Vous avez entendu le pape : pour atteindre ces réalités, le chemin est celui de l’humilité, dans laquelle le Carême nous a peu ou prou conduits à nous engager.
A partir d’aujourd’hui et jusqu’à dimanche prochain, c’est Pâques tous les jours. Huit jours, un octave, pour nous déterminer à continuer le travail de sainteté que le Carême nous avait engagés à initier. Huit jours pour éviter de retomber, de tout relâcher. Et après cet octave, le temps pascal qui nous mène jusqu’à la Pentecôte sera comme un envoi pour profiter de la conversion vécue au cours du Carême. En profiter et en faire profiter les autres.
Je vous souhaite une très sainte fête de Pâques et rends grâce au Seigneur pour l’abondance de ses dons. Je vous laisse en compagnie de Schütz, interprété par la maitrise de la cathédrale Notre-Dame de Paris, sous la direction du regretté chanoine Revert
