Vendredi 8 avril : accueillir le témoignage de Sa force dans la souffrance

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Retraite de carême de Mgr Emmanuel Tois

Dieu éternel et tout puissant, pour donner au genre humain un exemple d’humilité, tu as voulu que notre Sauveur prenne chair et qu’il subisse la croix : accorde-nous, dans ta bonté, d’accueillir le témoignage de sa force dans la souffrance et d’avoir part à sa résurrection.

Chers amis bonjour,

Nous entrons ce dimanche dans la Semaine sainte. En célébrant le dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur, avec les foules, nous commencerons par acclamer le Christ qui entre à Jérusalem : « Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur » ! Nous méditerons ensuite sa Passion. Ce double mouvement nous invite à réfléchir à notre ambivalence. Nous sommes souvent capables de grands élans vers le Christ, d’une véritable communion même avec Lui lorsque nous méditons sa Passion, alors que, pécheurs, nous pouvons dans le même temps le rejeter, nous détourner de lui, manquer à l’amour. Ces deux moments antinomiques du dimanche des Rameaux nous rappellent que notre vie est un combat, un combat spirituel. Mais ils nous invitent aussi à réaliser que, déjà tendus vers la Résurrection, nous sommes vainqueurs de ce combat si nous le vivons vraiment avec le Christ.

La Passion nous donne à contempler la figure de l’Agneau de Dieu innocent. C’est le nom du choral que nous entendrons tout à l’heure. L’oraison de la messe des Rameaux que je lisais en commençant nous invite -nous le demandons au Père- à accueillir le témoignage de la force de Jésus dans la souffrance. Le témoignage de Jésus nous aide à accueillir les épreuves de notre propre vie. Si nous sommes bien sûr pécheurs, nous sommes parfois aussi innocents de ce qui nous arrive : une maladie, une perte d’emploi, une profonde blessure intérieure, un burn nout … Toute la semaine sainte, en particulier vendredi prochain, Vendredi saint, nous méditerons le fait que Jésus prend sur lui non seulement notre péché, mais aussi notre souffrance. « C’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé » (Is 53, 4).

Quand nous sommes découragés, quand la souffrance est trop lourde, quand nous pensons que ce qui nous arrive est injuste, que la contemplation de cet Agneau innocent nous console. Je le demande au Seigneur pour chacun de nous.

Que Dieu vous garde sur sa route.

Jean-Sébastien Bach, choral de Carême de l’Orgelbüchlein, BWV 618 : O Lamm Gottes, unschuldig, chant.

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