Dimanche 27 novembre, 1er dimanche de l’Avent :

Il y a 2000 ans : Jésus, astre levant, don de l’amour et de la tendresse de Dieu

Chers amis bonjour,

Vous connaissez bien l’histoire du prêtre Zacharie, le père de Jean-Baptiste. Si vous ne vous en souvenez pas bien, relisez le premier chapitre de l’Evangile selon saint Luc. Et d’ailleurs si vous le connaissez bien, relisez-le aussi. Lui, son épouse Elisabeth, la Vierge Marie et l’ange Gabriel bien sûr, et Jean, le Précurseur, le Baptiste, sont des compagnons d’exception pour le temps de l’Avent. Le temps de l’attente, le temps des annonciations, le temps de l’espérance.

Privé de parole pour avoir manqué de foi, Zacharie la recouvre pour prononcer ces mots : « Béni soit le Seigneur », premiers mots de ce cantique qui résonne dans la prière de toute l’Eglise chaque matin. Dans cette magnifique prophétie, ce psaume prophétique comme le titre la TOB, la Traduction œcuménique de la Bible. Zacharie parle ainsi à son fils Jean : « Toi aussi, petit enfant, tu seras appelé prophète du Très-Haut ; tu marcheras devant, à la face du Seigneur, et tu prépareras ses chemins pour donner à son peuple de connaître le salut par la rémission de ses péchés, grâce à la tendresse, à l’amour de notre Dieu, quand nous visite l’astre d’en haut, pour illuminer ceux qui habitent les ténèbres et l’ombre de la mort, pour conduire nos pas au chemin de la paix. » Pour annoncer la naissance de Jésus, dont Jean-Baptiste préparera les chemins, Zacharie nous parle de la tendresse et de l’amour de notre Dieu quand nous visite l’astre d’en-Haut.

Dans la nuit de Noël, nous nous souviendrons que Dieu est venu. Regardons-le déjà dans la crèche, même si cela nous paraît un peu tôt. Il est ce soleil levant, lumière venue illuminer nos ténèbres, don gratuit de l’amour et de la tendresse de Dieu. Avec tout ce que nous en savons, méditons sur le fait que c’est par amour et tendresse que Dieu a voulu épouser la condition humaine. Mais avec notre cœur surtout, faisons mémoire de cet amour et de cette tendresse que Dieu nous manifeste toujours pour épouser les aspects les plus difficiles de notre vie. Cela est vrai pour chacune, pour chacun d’entre nous.

Je me réjouis beaucoup de vous retrouver pour une nouvelle retraite. Comme au dernier Carême, nous allons prier ensemble, prier aussi les uns pour les autres, nous soutenir dans la diversité de nos vies.

Je vous souhaite une bonne journée ; je vous souhaite un saint temps de l’Avent.

Chant : Benedictus, Jacques Berthier/abbaye de Landévennec